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Les fouilles de la Theurace à Levroux (Indre). — Premiers résultats

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R.A.C. 1979 - N" 69-70

Richard ADAM

LES FOUILLES DE LA THEURACE A LEVROUX (Indre) PREMIERS RÉSULTATS

Le site de la Theurace est repéré en photographie aérienne depuis 1970, et des séries de photographies y ont été effectuées par O. Buchsenschutz et MM. Gablin et Mérigot en 1971, 1972 et 1976. En raison des labours profonds qui risquaient de détruire des vestiges, j'ai effectué une première fouille d'urgence en 1977 l, puis une campagne programmée en 1978 2. Bien que les surfaces explorées soient dérisoires en regard de la surface du monument — deux hectares environ — , les fouilles ont permis d'obtenir des résultats intéressants qui rendent nécessaire de présenter brièvement les principales caractéristiques du site, ne serait-ce que pour susciter des confrontations et inciter d'éventuels fouilleurs à participer dans l'avenir à des recherches plus intensives.

1. Emplacement du site

— Située à 5 kilomètres au SSE de Levroux, la ferme de la Theurace appartient au faciès typique de la Champagne berrichonne : paysage faiblement ondulé, culminant vers 180 m, dont la mince couche humifère repose sur le banc calcaire, et n'est fertilisée que par l'apport massif d'engrais 3. La grande exploitation (50 ha en moyenne) est donc de règle, et les fermes sont de nos jours espacées d'un à deux kilomètres en moyenne ; la prospection aérienne montre qu'il en était de même dans l'Antiquité, en particulier le long de la vallée de la Trégonce où une ancienne route, qui mène de Villegongis à Saint-Phalier et à la limite du Boischaut, est visible sur la carte 4 ; recoupant à angle aigu les routes Levroux-Chûteau- roux et Levroux-Déols, elle est jalonnée de vestiges antiques et médiévaux : enclos carré à 1 kilomètre a l'ouest de Montbaron ; enclos carré et ferme médiévale, sondés par O. Buchsenschutz en 1977, près de cette même ferme ; ferme indigène et gallo- romaine, proches de témoins médiévaux, à la Theurace ; enclos circulaires à 2 kilomètres plus à l'est, près de la Cigogne, etc. 5.

2. Plan du monument

(cf. figure 1) «. — Nous ne disposons que de photographies aériennes très obliques et dépourvues de points de repère, qu'il est impossible de traiter pour obtenir un plan vertical précis, soit par les méthodes optiques, soit par

nateur " ; de plus, suivant la saison et l'année, les photographies présentent des vestiges différents, comme on le voit en comparant les deux relevés de la figure 1. La longueur totale du bâtiment est de 200 à 230 m ; sa largeur, de 60 à 70 m ; l'enceinte extérieure paraît former un rectangle parfait trois fois plus long (sens est-ouest) que large ; elle est divisée, selon toutes les photographies, entre un carré qui occupe le tiers ouest, et un rectangle qui occupe les deux tiers est ; les photographies de 1976, qui révèlent plus de traces que les autres, semblent

1. Ont participé à cette fouille A.-M. Adam, C. Bassigny, .1., B. et T. Tournaire, J.-G. Nguyen et F. Niedercorn.

2. Ont participé à cette campagne A.-M. Adam, C. Bous- sard, L. Morel, C. Senséby, D. Verly, A. Vogt. Je remercie également les propriétaires, M. et Mme Gaultier, qui m'ont autorisé à fouiller ; les exploitants, M. et Mme Camerlinck, qui ont bien voulu, par deux fois, retarder les labours jusqu'à la fin août ; M. Pierre Gablin, qui, malgré l'urgence des travaux agricoles, a pris le temps de venir décaper un secteur à la pelleteuse, puis de reboucher la fouille, nous faisant gagner un temps précieux ; O. Buchsenschutz et l'A.D.E.L., qui ont hébergé les fouilleurs de la Theurace.

3. Cf. P. Gablin et M. Vivier, «L'agriculture», in Levroux, histoire et archéologie d'un paysage, Levroux lï>78, p. 83-86.

4. Cartes I.G.N. : au 1/100 000% n° 35, partie nord, pli ouest ; au 1/25 000e, Châteauroux 1-2 et 3-4, 544-213 à 548-220. Géologie : M. Gratier, Contribution à l'étude géologique et préhistorique de la région de Levroux, polycopié, Paris 1974.

5. La Carte archéologique du canton de Levroux, Paris 1972, fiches Levroux, 19-22, ne signale qu'une très petite partie des vestiges qui longent cette route : la plupart ont en effet été découverts en 1976 ; par ailleurs, fiche 22, la route n'est pas mentionnée et les dimensions données sont erronées.

fi. On verra un autre relevé dans Levroux..., ouv. cité, p. 29, fig. 37.

7. C'est le manque de points de référence, dans ce paysage de champs ouverts, qui empêche toute restitution précise (lettre du Prof. Scollar, juin 1978) ; cf. I. Scol- lar, Transformation of extreme oblique photographs to maps or plans by conventional means or by computer, Council for British Archaeology, Research Report n. 12, 1975, p. 52-58.

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